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Histoire de Sainte Marie la Mer

Canet et Sainte Marie n’ont pas été édifiés en un jour.

Proverbe Catalan

Canet i Santa Maria se van pas
fer amb un dia.

Proverbi català

Le nom du village

Le nom de Sainte Marie apparaît pour la première fois en 1150. Ce nom, probablement celui d’une famille seigneuriale locale est aussi un hommage à la vierge Marie. Antérieurement le village s’appelait Pabirans : mot ancien, qui indiquait la position primitive du village installé sur une butte parmi les marécages.

El nom del nostre poble

El nom de Santa Maria apareix per primera vegada en 1150. Aquest nom, probablement el d’una família senyorial local, és també un homenatge a la Verge Maria. Prèviament, el poble es deia Pabirans: paraula antiga, que indicava la posició primitiva del poble, instal·lat sobre un monticle entre els pantans.

Les origines

C’est en 982, que le village apparaît pour la première fois sous le nom de Pabirans dans un acte du Roi Lothaire. C’est aussi dans cet acte, qu’est mentionné le hameau de Bigueranes dont l’église est dédiée à Saint-André. En 990, ce hameau est appelé “Villa Bigaranas”, cette mention nous invite à penser, que l’origine du village était une ancienne “villae” romaine, grande propriété agricole sur laquelle le hameau s’était développé.

Els orígens

En 982 el poble apareix per la primera vegada sobre el nom de Pabirans en una acta del rei Lotari. També en aquesta acta és mencionat el poblet de Bigueranes del qual l’església és dedicada a Sant Andreu. En 990 el poblet va ser anomenat “Villa Bigaranes”. Aquesta menció ens fa pensar que l’origen del poble era una “villae romana”: gran propietat agrícola sobre la qual el poblet s’havia desenvolupat.

Le moyen-âge

En 1197, Ramon seigneur de Canet et de Saint Marie obtient le privilège de fortifier le village. Cet acte, signé par Pierre d’Aragon, scelle définitivement le destin de Sainte Marie. Les remparts érigés, la population voisine déserte le hameau de Sainte-André de Bigueranes, au profit de la protection de la nouvelle enceinte. Ce village disparaît en trois siècles, seule l’église, défiant le temps résistera jusqu’au XIXᵉ siècle. La période du XIVᵉ au XVIᵉ siècles, est marquée par la fréquence des disettes, des guerres et de l’épidémie de peste de 1348.

L’edat mitjana

En 1197, Ramon, senyor de Canet i de Santa Maria, aconsegueix el privilegi d’emmurallar el poble. Aquest acta firmat per en Pere d’Aragó, segella definitivament el destí de Santa Maria. Amb les muralles erigides, la població veïna abandona el poblet de Sant Andreu de Bigueranes en profit de la protecció de les noves muralles. Aquest poblet, desapareix en tres segles, només l’església, desafiant el temps, resistirà fins el segle XIX. El període del segle XIV al segle XIX, va ser marcat per la freqüència de les penúries, de les guerres i de l’epidèmia de pesta de 1348.

Le village comptait alors 250 et 300 habitants, vivants dans les 68 maisons enserrées dans les murailles et dans les 22 du faubourg.

D’autres part, les aléas politiques transfèrent pouvoirs et villages aux mains de nouveaux vicomtes. Ainsi la seigneurie est unie au XVᵉ siècle à celle d’Ille. De ce temps, nous avons conservé deux documents exceptionnels : deux livres terriers qui nous informent sur la vie à Sainte Marie la Mer. Le village comptait alors 250 à 300 habitants, vivant dans les 68 maisons enserrées dans les murailles et dans les 22 du faubourg. Tout autour de ces remparts s’organisaient des jardins, puis, au loin, les terres à blé.

D’altra banda, les incertituds polítiques van comportar la transmissió de poders i pobles als nous vescomtes. Així doncs, la senyoria és unida al segle XV a la d’Illa. D’aquest temps, hem conservat dos documents d’excepció : dos cartularis que ens donen informacions sobre la vida a Santa Maria la Mar. El poble comptava llavors de 250 a 300 habitants, els quals vivien dins les 68 cases cenyides per les muralles i dins les 22 de la barriada. A l’entorn d’aquestes muralles, s’organitzaven horts i més lluny, camps de blat.

Du XVIème au XXème siècles

Depuis le XVIᵉ siècle, la guerre entre la France et l’Espagne n’a pratiquement jamais cessé. Les armées ravagent les cultures et pillent les villages. Ainsi en 1642, l’armée espagnole attaque Sainte Marie et endommage les murailles et l’église. En 1659, l’armée française s’empare du village. À cette même date le traité des Pyrénées fait du Roussillon une province française.

Au XIXᵉ siècle, le village est prospère et riche de ses cultures. Il compte à présent environ 640 habitants dont la plupart sont cultivateurs ou bergers. Sainte Marie vit alors au rythme des événements politiques de la nation. En 1848 l’arbre de la liberté, un mûrier, est planté sur la place. Le village, scindé en deux, adoptera le parti des blancs ou des rouges et sera animé de réunions secrètes républicaines : le clocher républicain en témoigne encore.

Le XXᵉ siècle est marqué par la naissance de la station balnéaire.
Ce sont les pêcheurs qui en sont à l’origine. En effet, dès 1890, ils bâtissent sur la plage des cabanes pour leur matériel. Avec la mode des bains de mer, les habitués, prenant modèle, construisent de petites maisons d’été. Sainte Marie plage naît entre terre et mer.

Sainte Marie la Mer honore les traditions d’antan et innove avec
les fêtes d’aujourd’hui.

Les fêtes & les traditions

Sainte Marie la Mer honore les traditions d’antan et innove avec les fêtes d’aujourd’hui. Autrefois, le village vivait au rythme des fêtes religieuses. Une des plus importantes était celle de St Gaudérique. Sant-Galdric, était le protecteur des récoltes et du Roussillon. Les reliques de ce laboureur avaient été offertes, en 1014, au Monastère de Saint-Martin du Canigou. La tradition voulait qu’en période de sécheresse, les reliques soient trempées dans la Méditerranée. Une des plages choisies était Sainte Marie. Les reliques, accompagnées d’une procession rassemblant des fidèles de tous les villages traversés (depuis Saint-Martin du Canigou), étaient baignées au large par les religieux afin d’attirer la pluie. Au retour, une grande messe était dite en l’église du village.
Aujourd’hui, les traditions catalanes, sardanes et cobla, rythment les fêtes du village, elles sont complétées par des manifestations sportives comme la course du Tir à l’Arc et par des moments de convivialité comme les Noche Marinoises.

Festes i tradicions

Santa Maria la Mar honora les tradicions d’abans i innova amb les festes d’avui. Anteriorment, el poble vivia al ritme de les festes religioses. Una de les més importants era la de Sant Galdric. Sant Galdric era el protector dels cultius i del Rosselló. Les relíquies d’aquest llaurador van ser ofertes, en 1014, al monestir de Sant Martí del Canigó. La tradició volia que, en la sequera, les relíquies fossin submergides dins la Mediterrània. Una de les platges escollides era Santa Maria. Les relíquies acompanyades d’una processó, recollint fidels de totes els pobles travessats (des de Sant Martí del Canigó), eren banyades pels religiosos per atraure la pluja. Al retorn, una gran missa era celebrada a l’església del poble. Avui, les tradicions catalanes, sardanes i cobla, posen ritme a les festes del poble, i es complementen amb esdeveniments esportius com la cursa del Tir a l’Arc i amb moments de convivència com les Nits Marineres.

Mon village aujourd’hui

Station balnéaire à vocation familiale, la commune compte 4800 habitants pendant l’année mais 20 000 personnes pendant l’été. La plage offre de multiples activités de loisirs. Sainte Marie allie le charme d’un joli village catalan à la modernité d’une station en pleine expansion.

Place du village